Il est des épreuves dans la vie qui nous laissent sans mots et pourtant, alors que notre gorge se serre et que notre cerveau se liquéfie, comme nous voudrions rendre hommage à nos chers disparus ! Ils le méritent tant !

Un hommage funèbre d’un fils à sa mère :

« Ce jour est un triste jour puisque toi, Marie V., tu t’en es allée et que la vie, sans toi, ne sera plus jamais la même…parce qu’il me semble que ce ciel que tu as tant embelli ne sera plus jamais aussi bleu…parce que la terre ne tournera plus jamais aussi rond, sans ton énergie et ta douce présence.

Quel modèle de femme tu étais! Une femme ardente qui savait défendre ses idéaux, une femme qui aurait décroché la lune si elle avait pu éclairer nos matins, une femme toujours prête à relever les défis et que le monde intéressait tellement. Une femme inspirante qui a su donner la vie et plus encore la créer autour d’elle.

Tu étais de ces êtres rares, toujours là, à l’écoute de tous, compréhensive, humaine, sachant dispenser si généreusement ton amour à cette grande famille,  » ton clan » , à tes 11 enfants, tes 27 petits-enfants et tes 13 arrières petits-enfants. Une belle « gang » et une jolie descendance, dont tu peux être fière.

Chacun le sait, la vie est faite de soleil et de pluie, de tornades et de tempêtes mais, nul mieux que toi, ne savait apporter l’accalmie, la paix et des arcs-en-ciel dans nos ciels gris. Toujours un mot gentil, une caresse, ta main dans la nôtre, apaisante…toujours un regard attentif, des paroles pleines de bon sens qui remettaient de l’ordre dans nos chaos, et, du temps, ce temps précieux que tu n’avais pas, toi qui oubliais parfois l’heure. En fait, tu ne l’oubliais pas, c’est juste que toi, le temps, tu ne le comptais pas.

Et comme tu avais raison, le temps n’est rien, la mort n’est rien.

Aujourd’hui, nous sommes infiniment tristes de ton départ et pourtant jamais tu ne nous quitteras vraiment. Tu nous as laissé ton amour, ta force, ta façon de voir la vie et tu nous as changés à jamais. Tu vis dans nous tous, dans moi, ton fils, tu vis dans mon cœur, tu vis dans mon sang. Tu as fait de moi l’homme que je suis. Et ça, ni le temps ni la séparation ne pourra jamais nous l’enlever. Tu as laissé cette empreinte indélébile sur nos vies, ta marque, ta façon de voir la vie, ton héritage.

Si tes regards et ta voix nous manqueront, si nous pleurons déjà ton absence, nous saurons que tu es là, à jamais. Tu n’aurais pas pu faire mieux de ton passage sur terre, même si je sais que tu aurais toujours voulu mieux. « Toujours plus loin, toujours plus haut » était ta devise.

Repose-toi enfin, tu le mérites. Jamais nous ne pourrons te remplacer mais nous reprendrons ton flambeau, du mieux que nous pourrons, et, de là-haut dans ton grand ciel, veille sur nous et guide nous.

Nous t’aimons et ça, ne l’oublions pas, c’est éternel. »